Messages : 73 Âge : 24 ans Côté ♡ : Célibataire et sans ami à plein temps. Fiche : Godness, be honest ! Liens : Je suis un asocial. Pokemons : Fouinar ♂ Ҩ Lvl 17
Sujet: Nightmares {ft. Chisei} Sam 27 Oct - 0:10
HOPELESS • • •
On dit que l'espoir est l'unique chose qui peut être plus forte que son contraire. L'espoir, c'est ce qu'il nous fait vivre tout les jours, qu'importe les épreuves que l'on a traversé. Pour certains, cet espoir est purement égoïste.... L'argent ? L'amour ? Ou peut-être même la notoriété pour certain ...? Pour d'autre personnes, l'espoir rime avec liberté. Je ne vous fait pas un cours de philosophie ou quoique ce soit, j'exprime juste ce que je ressens. Si j'ai la foi de continuer ce que je fais -des trucs illégaux soit-dit-en-passant, mais chut- c'est uniquement dans l'espoir de combattre justement les gens qui nous otent nos libertés. Ces gens là qui pourtant profitent des droits qui nous sont légitimes. Ouais je parle de l'Opal, ouais. Non, j'ai pas peur d'eux, non. Je suis un homme qui n'est absolument pas effrayé... Paranoïaque ? Oh, juste un peu... Quand une personne vient toquer à ma porte bien évidemment. Ouais, c'est la scène typique du "A COUVERT" ! Ah non, je rigole pas. Je suis totalement psychosé... Et pourtant j'ai encore de l'espoir. Oui, j'suis logique. Bref. Tout ça pour vous dire, et vous faire un grand éloge magnifique sur l'espoir... L'espoir qu'un jour justice me soit faîte. Je le cache à tout ceux qui savent ce qu'est advenu mes parents... Mon frère pour commencer, mais si je me bat en tant que dresseur, c'est uniquement pour assouvir mon besoin de vengeance. J'ai été comme traumatisé ce jour-là... J'en garde un souvenir si vif que parfois je me réveille en pleine nuit avec le sentiment qu'on m'enlève. L'arrestation de mes parents a été la première erreur de l'OPAL et me priver de leur présence -qui déjà à l'époque signifiait peu grand chose- ne m'a pas vraiment fait du bien je dois l'avouer. Aujourd'hui, mon frère, c'est un peu un père en quelque sorte... Avec l'âge et la maturité en moins. Oui je le cherche toujours, mais bon, c'est pas un frère pour rien, on l'avouera ! Donc bref. En fait, si j'ai toutes ses pensées obscures sur la relativité de la liberté, de l'espoir et tout le tralala qui va avec... C'est parce que je suis dans la salle d'attente de la prison. J'ai un rendez-vous avec ma mère aujourd'hui et la justice m'a permis un entretien. J'y ai pas le droit souvent à cause du peu de droit que jouit mes parents... Donc voir leur fils c'est comme un luxe, sauf que bon faut penser que dans le sens contraire ça fait tout aussi mal... Quoiqu'on finit par s'y habituer à force. On appelle mon nom et je me dirige vers la salle emblématique. Je m'assoit sur une chaise en face d'un téléphone et j'attend que ma mère arrive de l'autre côté de cette vitre. Elle a une chaise elle aussi. Je ne peux m'empêcher de demander ce que ça peut être dedans... Enfin, la vie en prison. Je ne peux pas passer une journée sans me demander comment on peut vivre, la dedans ? Et parfois, dans quelques cauchemars, je rêve de finir ici, en famille... Anderson réunit quoi. Je secoue la tête. C'est pas bon de penser à ce genre de chose, faut rester optimiste, Evan ! ... T'as pensé à quoi qui était plus fort que le desespoir ? Ah oui. L'espoir.
Oh, pas le temps d'y penser voila ma mère. J'esquisse un sourire en la voyant arriver... Elle ne rayonne pas, j'vais pas le cacher. Je baisse les yeux un petit moment. Je ne suis pas très proche d'elle en fait, c'est un peu comme une sorte de vieille connaissance pour moi, mais avec des vertues morales et des conseils qui m'aident toujours. Mais, c'est la figure d'une mère, son attendrissement quand on fait une tête de chien battu, ses engueulades, ses prises de tête... Tout ce genre de chose, la figure d'une bonne mère chiante... ça me manque. Comme je le repète souvent, on s'habitue à tout, même à l'absence de ses parents, mais malgré ma rancune envers eux pour m'avoir souvent laissé seul et de ne pas s'être réelement occupé de moi, je ne peux m'empêcher d'avoir de la compassion pour eux... Aujourd'hui plus qu'avant, je comprend la cause qu'il plaidait autrefois. Je pose mon regard océan sur elle, elle me sourit. Je prend le téléphone qui est devant moi, à moitié avachi sur ma chaise. Elle le prend aussi. J'avoue que durant ce genre de moment, j'ai un sourire de niais. Pourquoi ? La seule chose qui me fait vivre et rêver, c'est son sourire. OUAIS, JE SUIS UN FILS EPANOUI quand je le veux. Ou du moins c'est ce que je ressent durant ce moment que j'apprécie. Mais la seule chose qu'elle me trouve à dire c'est « Redresse toi un peu, Evan, on dirait un petit vieux qui sait plus s'assoir. » Je rigole et je me redresse. Dans ce genre de moment, j'écoute ce qu'on me dit, et puis j'en ai rien à faire de ce que vous pensez, vous feriez pareil à ma place. Je ricane un petit moment avant de lâcher avec un brin d'arrogance habituel :
« Si les vieux s'affalait comme ça, ils se relèveraient pas je pense. »
Elle sourit. Ah, elle est pas toute jeune alors des fois elles se sent concernée quand je dis ce genre de chose ! Ah bah ! En plus c'est suceptible une maman ! Je souris et je lui demande comment ça va. Elle me pose la question comme réponse. J'avoue que ces silences quant à son état ne me fait jamais du bien, j'en frissonne à chaque fois. Je lui assure que tout va bien, comme d'habitude. Elle me demande si les études ça va aussi. Oh bah... Mis à part les profs de merde de droit que je me tape, ça passe hein. Et puis en ce moment j'ai d'autre chat à fouetter avec ce petit fouinar. Faut dire qu'il faut que je l'entraîne de temps en temps. D'ailleurs en parlant de cours, ça m'arrive souvent de sécher pour aller promener Monsieur. Ah, elle ferait mieux de rien savoir. Donc je mens un peu. J'ai de bonnes notes, donc le reste on s'en fout. Elle me demande si question social ça s'arrange. Social ? ... J'ai pas d'amis et je ne veux pas vraiment en avoir. Enfin pas d'amis... Juste quelques uns. C'est suffisant. Je ne compte pas m'encombrer de personnes qui me feront souffrir à chaque fois... Oui, les relations sont toujours vouées à faire souffrir la personne, ce que je veux absolument éviter. L'entretien dure de longues minutes, elle n'arrête pas de me dire des je t'aime en me regardant comme si j'étais un bébé. Je ne sais jamais quoi répondre. Moi aussi je l'aime, mais je ne préfère jamais le montrer. Je souris à chaque parole, je fais tout pour la mettre à l'aise, mais je ne sais pas, son instinct de mère est plus puissant que tout. Elle finit par me démasquer « Evan. Tu sais, tu ferais mieux de réussir ta vie pour te venger de tout ça, au lieu de te morphondre dans le passé. Tu as tout l'avenir devant toi... Alors s'il te plaît profite en. » Je mime l'incompréhension. Quitte à ce que vous me prenez pour un gros cassos, j'ai compris hein... Seulement je préfère lui donner tort. Mais son regard de mère me fait soupirer et je me fait crâmé. Oui bon ok, j'suis plutôt tourné sur le passé, mais j'ai toujours l'espoir, au fond de moi, que justice soit faîte. Enfin. Elle rigole, comme pour me rassurer, mais bon, je soupire encore une fois avec l'air d'un adolescent totalement laxiste que je suis. L'entretien se termine. Elle me murmure un autre je t'aime encore une fois, je fais l'effort de bouger mes lèvres pour le sussurer à mon tour et son visage s'éclaircit d'un coup. Elle ne l'a pas entendu avec la vitre et tout ce boucan, mais elle est heureuse de me l'avoir vu marmonner...
Je baisse les yeux et j'attend qu'elle retourne dans sa cellule et que l'autre personne vienne me réclamer la place pour son entretien pour partir. Je récupère mon trench noir et je soupire. Je sors de la prison et je sors mon paquet de clope de ma poche. J'ai bien besoin d'une bouffée de tabac là. Je soupire longuement et je sors mon briquet. Je porte une cigarette à mes lèvres et je l'allume. Une taffe me détruit les poumons mais j'adore ça. Je ferme les yeux et j'en profite, avant d'expirer l'air et de commencer à marcher. Monsieur qui semble me suivre depuis que je suis parti surgit de nul part et saute sur mon épaule. Je sursaute et je manque de le shooter mais je me retiens quand j'entend son petit cri familier. Je grogne et je l'engueule un peu ! Attends mais il est inconscient ! S'il savait à quel point c'était dangereux aujourd'hui de se déplacer comme il le faisait, l'OPAL est partout ! Je soupire devant sa bouille qui m'attendrit et je l'ébourriffie comme je le ferais avec les cheveux d'un pote quand on s'embête mutuellement. Je soupire et je le laisse sur mon épaule et je m'assoit dans l'herbe... De l'herbe... ça doit être le parc. A cette heure-ci y'a plus personne... Ou seulement des gens qui viennent y promener leur chien et encore, c'est plutôt rare. La nuit est déjà tombée et quand je respire, une fumée blanche sors de ma bouche. Il n'y a pas beaucoup de lumière mais c'est bien comme ça. La fraîcheur de cette nuit me plaît bien. Je reprend une autre taffe en profitant de chaque bouffée de tabac que je m'offre, fermant mes yeux et profitant de la chaleur et de la sensation de pleinitude que ça me procure. Monsieur se blottit contre ma poitrine, dans mon manteau, où il fait bien chaud. Faut dire que cette température pour lui, c'est pas l'idéal. Mais bon, fallait pas me suivre non plus hein ! Je soupire doucement l'air que j'ai dans les poumons et je regarde les étoiles dans le ciel... Enfin plutôt le ciel. Bah, c'est qu'il y a pas beaucoup d'étoile quand le ciel est pollué bah, un peu comme ce soir. Je referme donc mes yeux, y'a rien à regarder d'interressant. Je reste un long moment en mode végétatif, une bonne dizaine de minute à profiter de chaque taffe de tabac, puis d'un coup j'entend les pas de quelqu'un. Je planque fouinar dans un coin de ma veste et je me redresse, ma cigarette ou du moins ce qu'il en reste entre mes doigts. Le noir m'empêche de distinguer une silhouette qu'elle quelle soit, mais mon imagination marche à plein régime et mes instincts de parano' refont surface. Je ne me sens pas du tout en sécurité et je ne sais pourquoi. Et si c'était l'OPAL ? Non... Il serait là pour Monsieur ?! Je fronce les sourcils et je lui caresse le haut du crâne, il est dans ma poche en mode j'attend la suite. J'ai l'impression de me croire dans un feuilleton d'horreur à ce moment là. Je soupire longuement, comme pour me calmer. Je ne sais pas qui est là, mais autant qu'il se montre où ma droite va vite le trouver même dans le noir. Oh soyez en sûr.
• • •
P.S.: Faut dire merci à la coupure internet je n'ai pas pu le poster avant ! J'espère que ça te plaît au moins ! {1896 mots}
Accueil 
Fouinar ♂ Ҩ Lvl 17
Sujet: Nightmares {ft. Chisei} 
Sam 27 Oct - 0:10
